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Décryptage / Débat

Quel rôle pour les agences impliquées dans les programmes d’évaluation sur les perturbateurs endocriniens ?

L’info

En France, au niveau Européen ou encore dans plusieurs pays dans le monde, plusieurs organismes publics sont chargés de réaliser l’évaluation des substances en regard de leurs éventuelles propriétés de perturbateurs endocriniens. Ces organismes peuvent également financer ou superviser des programmes de recherche.

Le décryptage

Au niveau mondial, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le l’Organisation des Nations Unies (ONU) via le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) élaborent des recommandations destinées aux instances européennes et nationales.

L’OMS et le PNUE ont publié en 2013, un rapport sur les effets pour l’homme de l’exposition aux perturbateurs endocriniens, préconisant de mener davantage de recherches afin de bien comprendre les liens qui existent entre les perturbateurs endocriniens et plusieurs maladies et troubles.

Au sein de l’Union Européenne, en dehors de l’Agence du Médicament chargée d’évaluer les médicaments et les cosmétiques, deux agences européennes sont chargées d’évaluer les risques pour la santé ou pour l’environnement des produits chimiques : l’ECHA (Agence Européenne des Produits Chimiques) et l’EFSA (Agence Européenne de Sécurité des Aliments). Ces deux agences, dans leur domaine de compétence respectif émettent des avis destinés aux entreprises ayant déposés des dossiers réglementaires (enregistrement, autorisation) et aux autorités européennes et nationales ; l’évaluation des propriétés de perturbation endocrinienne font directement partie de leur mission..

Au niveau national, les agences et instituts réalisent l’évaluation des produits chimiques (contribution nationales ou programmes européens et plan d’action national).
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sont chargées d’évaluer certaines substances identifiées dans le cadre de la Stratégie Nationale sur les Perturbateurs Endocriniens (SNPE). Suite à ces travaux, l’ANSES peut proposer des mesures de gestion des risques appropriées dans le cadre de réglementations européennes.

Parallèlement aux travaux de l’ANSES et l’ANSM, les organismes de recherches, en particulier l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), réalisent des travaux de recherche. L’INSERM a notamment publié une expertise sur l’impact des substances toxiques sur la reproduction en juin 2011, et un rapport sur l’exposition prénatale aux perturbateurs endocriniens en septembre 2017.
L’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) participe également à des études dans le cadre du programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens, notamment concernant leurs effets sur les milieux aquatiques.

Bibliographie

10 JANVIER 2018 | NAIROBI – ONU-Environnement et l’Organisation mondiale de la Santé sont convenus d’engager une nouvelle collaboration de grande ampleur visant à intensifier la lutte contre les risques sanitaires issus de l’environnement

                                                                       
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