Il n’existe pas à ce jour de liste officielle de perturbateurs endocriniens susceptibles d’être retrouvés dans les produits de consommation courante. Le 13 juillet 2017, le Ministère de la Transition écologique et solidaire a mis en ligne des listes de produits commerciaux (biocides et phytopharmaceutiques) présentés comme susceptibles de contenir des perturbateurs endocriniens. Il ne s’agit pas de listes de produits à bannir, et ces produits disposent à ce jour de leurs autorisations de mises sur le marché. Ces listes sont en grande partie issues des travaux menés dans le cadre de la réflexion pour l’adoption au niveau international d’une définition de ce qu’est un perturbateur endocrinien dans les textes règlementaires, au cours desquels un screening rapide des substances avait été effectué. Cependant, la diffusion de ces listes semble prématurée et nécessiterait une analyse plus poussées du caractère perturbateur endocrinien des substances actives utilisées. Dans ces listes, figure d’ailleurs l’iode qui est ajouté dans le sel de table pour éviter les carences et ainsi permettre le bon fonctionnement de la glande thyroïde. Différentes instances internationales, notamment la Commission européenne et l’US-EPA (Agence américaine de protection de l’environnement) travaillent à l’élaboration de listes de substances officiellement reconnues comme perturbatrices endocriniennes. À date, ces listes sont encore partielles ou à l’état de document de travail...
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Existe-t-il une liste des perturbateurs endocriniens ?