Décryptage / Débat
ENONCÉ DES FAITS
Des chercheurs du laboratoire de neuroplasticité des comportements de reproduction à l'Institut de biologie Paris-Seine ont publié en septembre 2017 une étude sur l’impact des phtalates sur la libido. Ces derniers sont considérés comme des perturbateurs endocriniens puisqu’ils bloqueraient l’effet de la testostérone, imiteraient les œstrogènes et modifieraient la production d’hormones thyroïdiennes.
Pendant quatre semaines, ils ont exposé des souris à de faibles doses de di-2-éthylhexyle phtalate (DEHP), le phtalate le plus utilisé selon un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé. Les doses ont pu varier de zéro à 50 microgrammes par jour tout en étant indexées sur le niveau maximal autorisé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES).
Les chercheurs ont conclu que les souris exposées au DEHP, en particulier celles ayant reçu une dose de 50 microgrammes, sont moins performantes que leurs congénères qui n'y ont pas été exposées. Enfin, ces mêmes souris développeraient mois d’attirance auprès de leurs congénères femelles.
Eclairage parlons-en
Source : https://ehp.niehs.nih.gov/wp-content/uploads/2017/08/EHP1443.alt_.pdf