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Ce qui est bien connu, c’est que le développement du cerveau et ensuite son bon fonctionnement dépendent d’hormones, principalement des hormones thyroïdiennes, et qu’une perturbation importante de ces hormones pendant la grossesse provoque des troubles mentaux après la naissance. Cette situation est observée dans les cas de carence en iode (c’est ce que l’on a pu observer dans le passé notamment à travers le « crétinisme des Alpes »). Ces effets sévères sont observés lorsque les concentrations sanguines en hormones thyroïdiennes sont diminuées de façon très importante.
Il est en revanche plus difficile de dégager des tendances sur l’évolution de l’intelligence dans nos sociétés. Des études semblent indiquer une baisse du quotient intellectuel dans certains pays après plusieurs décennies de hausse, mais ces études sont peu nombreuses et souffrent de nombreux défauts. La recherche sur ce sujet doit donc se poursuivre pour permettre de se faire une idée plus précise du phénomène, et surtout si le recul se confirme, pour en comprendre les causes.
Il est également difficile de se prononcer sur un effet éventuel des molécules auxquelles nous pouvons être exposés sur le quotient intellectuel. Des perturbateurs endocriniens susceptibles de provoquer de tels effets sont identifiables dans les études chez l’animal. D’autres facteurs peuvent intervenir, comme les évolutions des cursus et programmes scolaires, les procédures de mesure du coefficient intellectuel, le temps passé devant les écrans, ou encore un déficit en iode. Le lien entre les perturbateurs endocriniens qui affectent les hormones thyroïdiennes et la baisse de l’intelligence reste par conséquent à ce jour une hypothèse de travail, non étayée par des données scientifiques robustes.
                                                                       
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